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Sujet 2 : Droit à la dignité humaine : discriminations, propos et images sexistes/homophobes

Vous auriez pu choisir un titre d’article plus original…

Attention à la mise en page de votre article : trop de retours à la lignes aléatoires, des sous-titres à regrouper

 

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  • Associations militant en faveur du droit à l’égalité Femme/Homme en France :

Adéquations, créée en 2003 à Paris (L’égalité Homme et Femme au travail)

L’AVFT, créée en 1985 (Harcèlement sexuel (au travail), violence)

Vous auriez pu développer cette partie : comment ces associations agissent-elles concrètement ?

  • Textes Fondamentaux qui ont établi le droit à la dignité humaine :

Le préambule de la Charte des Nations unies du 26 juin 1946 affirme la résolution des peuples des Nations unies à, notamment, « proclamer à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux  de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites ».

La notion de dignité apparaît aussi dans la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, dont le préambule énonce que « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde « , et dont l’article 1 dispose que « tous les êtres humains naissent libres et égaux dans la dignité et en droits ».

  • Autres textes internationaux :

De nombreux textes et instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme postérieurs font référence à cette  notion, dont :

-la déclaration des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, du 20 novembre 1963, qui « affirme solennellement la nécessité d’éliminer rapidement toutes les formes et toutes les manifestations de discrimination raciale dans toutes les parties du monde et d’assurer la compréhension et le respect de la dignité de la personne humaines  » , ainsi que la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale du 21 Décembre 1965, dont le préambule renvoie à cette déclaration

-la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes du 18 décembre 1979, dont le préambule rappelle

  • en particulier que la discrimination à l’encontre des femmes viole notamment  » les principes de l’égalité des droits et du respect de la dignité humaine »

-la convention contre la torture et autres peine ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, du 10 décembre 1984 (ratifiée par la Belgique).

  • Stéréotypes sexistes Femmes et Hommes dans les publicités :

Jouets pour garçons : voitures, super héros…Jouets pour filles : poupées, princesses…

Hommes : pub de bricolage, produits de sport… Femmes : produits ménager, matériels de cuisine…

Et si vous en profitiez pour insérer des illustrations ?

  • Où peut-on aussi retrouver  ces stéréotypes sexistes :

Sur des affiches, dans des catalogues (ceux de Noël surtout), les couleurs (bleu pour les garçons, rose pour les filles), le sport(le foot pour les garçons, la danse pour les filles…)

Dans certain propos, par exemple : les filles ne sont pas fortes, peureuses, fragiles, douces

les garçons sont courageux, forts

  • Certaines Entreprises non-sexistes :

En 2016 encore , « le sexisme pourrit la vie des femmes ». Et c’est Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance, et des Droits des femmes, qui le dit. Les résultats de l’enquête remise jeudi matin à la ministre, ainsi qu’à son homologue du Travail, Myriam El Khomori, par le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP), constituent, pour Laurence Rossignol,  » une nouvelle preuve tangible et incontestables que les agissements sexistes sont, tout simplement, dégradants et humiliants tant pour les femmes que pour notre République qui porte l’égalité en son cœur « .

Ce sont des propos malveillants telles que  » elle est trop rigide, ou agressive » ou  » Elle est pire qu’un homme ». Des phrases que 61% des femmes interrogées par le CSEP estiment avoir déjà entendues .

Ou celle-ci, dont 77% d’entre elles ont été témoins :  » je me demande comment elle est arrivée à ce niveau de poste ; elle a du coucher », « Elle fait sa blonde! » ,  » Elle est de mauvaise humeur ; elle doit avoir ses règles » ,  » C’est quoi cette Barbie qui vient d’arriver dans le service?  »

Elle nous apprend ainsi que trois quart des femmes interrogées estiment que  » Dans le mode du travail, les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes  » . Elles sont plus de la moitié à dire qu’elle ont « Rencontré un frein professionnel en raison de leur sexe  » , qu’il s’agisse de primes, de promotion ou encore d’embauche.

Face à cette réalité, nombreuses sont celles (81%), victimes de sexisme, qui expliquent avoir « déjà adopté une conduite d’évitement […] pour ne pas avoir à affronter le sexisme », comme ne pas porter certaines tenues vestimentaires, faire en sorte de ne pas se faire remarquer, éviter de croiser certains collègues, ne pas prendre la parole en public…Sans surprise, ces situations ont des effets sur la santé des femmes qui y sont confrontées, selon 83% d’entre elles.

D’où viennent vos citations ?

Le tout couplé à un sentiment d’injustice, de colère ou d’humiliation, et pour 63% d’entre elles, à de la  » Résignation » et de la « Crainte », par peur des représailles.

Mais les stéréotypes, tout comme les inégalités professionnelles entre hommes et femmes, sont tenaces. Et les entreprises toujours à la traine.

Ainsi, lorsque ces femmes font le choix de parler du sexisme qu’elles subissent, la majorité d’entre elles  » ne sont pas prises au sérieux ou voient leur parole remise en question », souligne l’enquête . 56% des femmes qui en parlent à leurs supérieurs ou aux représentants du personnel expliquent ne pas avoir été écoutées ou crues. Et seules 18% des femmes estiment que leur entreprise combat le sexisme. Le chemin est encore long…

Sources ?

 

Fait par Lana, Kémila et Kayliyah (4ème2)

 

 

 

 

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